L’histoire inspirante d’Éric Marleau, locataire de Trifluvia
Quand il pense à tout le chemin parcouru dans les cinq dernières années, Éric Marleau, un locataire de l’immeuble Trifluvia de l’OMHTR, est très fier — et avec raison ! — de tout ce qu’il a entrepris et des changements qu’il a opérés dans sa vie. Aujourd’hui, nous souhaitons mettre en lumière son histoire et souligner son parcours inspirant.
En 2018, Éric traversait une période difficile et faisait face à de nombreux défis personnels. Sans ressource ni motivation, il ne savait pas trop quelle direction donner à sa vie. Par un beau jour, en visite chez des amis, Éric découvre dans un placard un « bâton-fleur », un bâton qu’on lance dans les airs avec l’aide de deux baguettes pour exécuter différentes figures. Au premier essai, ce fut le coup de foudre, et il a su que c’est ce qu’il voulait faire dans la vie : « Ça a été l’élément déclencheur pour me mettre en action », avoue-t-il. Cette discipline s’est révélée, pour ce dernier, très thérapeutique.
Avec le soutien et l’accompagnement nécessaire, il a alors effectué une demande pour un logement social à l’OMHTR. En 2019, lorsqu’il a emménagé à Trifluvia, Éric avait trois objectifs clairs en tête : améliorer son hygiène de vie, développer ses aptitudes créatives et développer son réseau de contacts. Il s’est trouvé un emploi, et il a repris peu à peu confiance en lui. Toutefois, l’aspect plus routinier de son travail lui convenait moins : ainsi est née l’idée de devenir travailleur autonome. « Je voulais offrir mon art aux autres », dit-il.
Avec beaucoup d’efforts, de volonté et de persévérance, le jeune homme a forgé son personnage : Damkko, artiste de cirque, et même clown, partageant sa passion auprès de diverses clientèles, dont les personnes âgées, une clientèle qu’il affectionne plus particulièrement. Il a travaillé d’arrache-pied pour se faire connaître et, depuis environ un an, il a le vent dans les voiles ! En effet, il œuvre comme artiste intervenant pour des organismes de premières lignes en itinérance, il anime des ateliers participatifs dans les écoles, les CHSLD et les RPA, et il créer même sa propre musique électronique !
Même si, en tant que travailleur autonome (« solopreneur », pour reprendre son expression), ce n’est pas facile tous les jours et que le doute est souvent présent, Éric a confiance en l’avenir. Son parcours à Trifluvia arrive à son terme dans les prochains mois, mais il a la tête pleine de projets et dispose d’outils et de ressources pour les mettre en place. Trifluvia lui a donné la sécurité, la stabilité, la cohésion sociale et un tremplin pour puiser en lui la force nécessaire pour se prendre en main.
Nous lui souhaitons donc, sincèrement, une bonne continuation et un franc succès dans son entreprise et dans tous ses projets !
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Crédit photo : Samuel Cyr Productions